Article 1.1.-07 |
Background and objectives: Recent studies have shown a high proportion of psychiatric troubles disorders in the population with Intellectual Disability (ID). However, the literature demonstrates a lack of adapted psychiatric care for people with dual diagnosis. If When this kind of structure exists, it remains quite rare and misjudged. Offering an alternative to psychiatric hospitalisation, the UPDM’s Day Hospital proposes to personsoffers people with ID and psychiatric troubles disorders a therapeutic place where they can benefit of from different therapies, individually or in group.
Methods: This paper shows the results of a study about the efficacy of this adapted care in Day Hospital. Twenty nine29 patients of the Day Hospital were evaluated with the “Aberrant Behaviour Checklist” (ABC) during over a 55 month perioda period of 55 months. The evolution of the patients in the Day Hospital programme was assessed by the observation of behavioural troubles.
Results: The results show the presence of improvement on over the period concerned by the study. Using a more careful evaluation of our population’s assessment the evolution in our population, we noted a different trend based on the intellectual level. Thus, the participants with mild to moderate ID show a decrease of their behavioural problems while the participants with severe to profound ID show more stable results.
Conclusions: This study, based on clinical observations, suggests the actual incomplete adequacy of the Day Hospital Structure therapeutic approach in Day Hospital Structure: the treatments proposed in Day Hospital do not suit all clients in the same way the same to all the clients. The main part of the care are group therapies and are better adapted to fit well with a population of a better cognitive level populations possessing a higher cognitive level. People with severe to profound LD could benefit of individual care in groups, to prepare themselves to live in the natural groups in within socio-educational residences or workshops
Article 1.2-07 |
Article 2.1.-07 |
L’institution Lebenshilfe a pour mission de venir en aide aux personnes atteintes d’un retard mental à Visakhapatnam (Inde) ; celle-ci propose une école spécialisée, des ateliers protégés (qui fournissent un travail permettant aux personnes une réelle intégration à la Cité) ainsi qu’une structure de prise en charge pour des soins à travers, notamment, les activités telles que le yoga, le chant ou les danses traditionnelles dont la "Danse du Tigre". Lors de cette danse, très populaire, un danseur représentant un archer en affronte un autre maquillé en tigre et finit par le vaincre, après les péripéties d'un combat que restitue cette danse.
La "Danse du Tigre" a but thérapeutique a été conceptualisée par Saraswathi Devi Tallapragada et son équipe socio-éducative (Institution Lebenshilfe à Visakhapatnam - Inde). Elle a été adaptée à la personne avec handicap mental il a-y vingt ans dans le but d’améliorer ses fonctions sensori-motrices (amplitudes du mouvement, force musculaire, coordination, aptitudes visuo-spatiales), de faciliter la réalisation de ses activités quotidiennes en vue de son autonomisation, de stimuler ses fonctions cognitives et de développer ses aptitudes à la communication. Cette approche thérapeutique est accessible à tous quelque soit la sévérité des difficultés présentées par la personne.
Sur le plan méthodologique, cette danse comprend quatre étapes initiales ; l’étape une implique les postures (position assise, mouvements d’extension et de flexion, déplacements en avant et en arrière) avec utilisation du yoga ; l’étape deux implique les mouvements de la nuque ; l’étape trois travaille les mouvements dirigés vers le haut (regarder le ciel, mouvoir les épaules à la manière d’un paon etc.) ; enfin, l’étape quatre travaille les mouvements de rotation au sol. Quatre semaines sont requises pour chacune des étapes, les séances durant 20 minutes à raison de deux fois par semaine. Une fois la danse maîtrisée, des représentations publiques, costumées, sont organisées.
Les progrès observés dans le cadre de cette approche artistique sont associés, sur le plan des hypothèses thérapeutiques, au développement des compétences sensori-motrices, interactives et communicatives de la personne avec retard mental.
Le cas de Martin Devi, jeune homme souffrant d’un retard mental sévère avec trouble du comportement hétéro et auto agressif associé à une épilepsie illustre les bénéfices liés à cette approche thérapeutique.
En conclusion, les résultats liés à cette approche thérapeutique sont manifestes et prometteurs ; à travers elle, la personne avec retard mental procède, à la manière d’un tigre, à une migration d'un territoire épuisé vers un autre plus propice à leur épanouissement, à la différence prés que ce territoire est leur propre corps. De plus, elle permet de raviver une tradition ancestrale et populaire et promeut la sauvegarde des tigres.
Article 3.1-07 |
S’inscrivant dans une perspective d’une meilleure qualité de vie et d’une amélioration de l’autodétermination, le budget d’assistance personnelle consiste en un versement d’allocation à la personne en situation de handicap lui permettant de financer l’aide apportée par une tierce personne. Lors d’une expérience pilote menée en Région wallonne de Belgique, ce type d’allocation personnalisée a été attribuée à 19 personnes parmi lesquelles 12 présentaient un retard mental associé ou non à d’autres déficiences. Une amélioration de la qualité de vie des bénéficiaires d’un budget d’assistance personnelle a pu être constatée dans les domaines du bien-être physique, des relations interpersonnelles, du développement personnel, de l’autodétermination et des droits. L’augmentation est un peu moins importante pour l’aspect relatif à l’inclusion sociale et au bien-être émotionnel. De plus, nous avons pu démontrer l’impact de l’allocation personnalisée sur la satisfaction des bénéficiaires quant à la réalisation de leurs habitudes de vie, mais également sur la satisfaction quant aux prestations reçues (relations avec les prestataires, prestations délivrées, organisations des services). Le budget d’assistance personnelle nous apparaît comme l’une des alternatives pouvant apporter une réponse aux besoins non rencontrés par l’offre actuelle de services. Nous tenons également à souligner le fait, que plus la personne en situation de handicap sera l’interlocuteur privilégié, plus elle prendra place, grâce à son expérience personnelle et ses ressources en termes de créativité, comme un partenaire à part entière et plus ce système pourra s’enrichir.