Article 1.1-18 |
L`Article « On la croyait exclue…Le malentendent et le monde sonore » relate du parcours éducatif-musical établie entre une élève malentendante sévère et son enseignante de musique.
Dans la SECTION CONCRETE, on expose les Réalisations concrètes réalisées et les Procédés d`application.
Ainsi, on arrive aux CONCLUSIONS ou` on met en relief que les enfants malentendants peuvent être inclus dans les apprentissages et les activités musicales.
Des Annexes terminent cet exposé, ils comprennent
Dans « On la croyait exclue… » l’auteur relate une situation éducative inattendue : l’expérience relationnelle, éducative et musicale avec une enfant sourde sévère.
Contrairement aux attentes, la fillette, tout en ayant d’autres possibilités d’apprentissage, manifesta toute la joie et le plaisir que lui procurait l’apprentissage de la musique. Elle pu découvrir qu’il existe un autre canal de communication non verbal mais sonore et que celui-ci transforme une classe en une « Maison avec des notes ».
L’éducatrice, tout en n’ayant pas une préparation à ce type d’éducation, était consciente que si un esprit d’initiative se révèle efficace à la solution de divers problèmes qui constellent les situations éducatives, c’était
Le plan de ce travail est partagé en diverses sections :
l’Avant-propos et à l’Introduction, ensuite une Section Explicative et une Section Concrète.
Dans la SECTION EXPLICATIVE, on traite du Déficit auditif, du Cas particulier celui-ci est composé d` Expériences personnelles et de La recherche d`une pédagogie musicale transmissible.
Dans la SECTION CONCRETE, on expose les Réalisations concrètes réalisées et les Procédés d`application.
Ainsi, on arrive aux CONCLUSIONS. Celles-ci sont suivies d`Annexes comprenant
Pour des raisons de praticité l’ensemble du travail a été divisé ici en 3 articles
A noter que cette expérience montra l’indépendance de la disposition musicale par rapport au déficit auditif. Elle mit en évidence que si les dispositions de chaque enfant sont différentes, tout éducateur en adaptant ses savoirs à chaque élève peut faire éclore son potentiel. Les enfants malentendants peuvent, de ce fait, être inclus dans les apprentissages et les activités musicales.
D’autre part, l’utilisation d’instruments électroniques en pédagogie, d’autres recherches et expériences concernant la communication verbale et la musicale avec leurs analogies et différences, pourront permettre d’élargir l’éducation musicale à un plus grand nombre d’enfants avec handicaps ou non.
Article 2.1-18 |
Dans le cas des personnes atteintes de troubles du spectre autistique et de déficience intellectuelle, qui peuvent avoir une communication verbale limitée ou absente, les interventions éducatives et psychothérapeutiques conventionnelles n'apportent qu'une amélioration limitée. La présence de troubles du comportement ajoute des difficultés d'intégration sociale et d'adaptation dans les institutions socio-éducatives, soulignant le besoin d'approches innovantes pour cette population. La thérapie assistée par l'animal est un contexte d'intervention spécifique utilisé en complément aux thérapies conventionnelles, où l'animal joue un rôle intermédiaire entre le thérapeute et le patient. Bien que de nombreuses études tendent à démontrer que cette méthode est bénéfique, les avantages sont rarement pleinement expliqués et le rôle du thérapeute est complètement oublié.
En proposant la thérapie assistée par l'animal dans notre unité psychiatrique depuis 2008, nous avons observé des effets bénéfiques chez de nombreux patients. Le but du présent article est de décrire la méthode utilisée chez un patient adulte présentant un trouble du spectre autistique et une déficience intellectuel sévère et chez qui une thérapie assistée par l'animal a permis une réelle amélioration de son humeur et une diminution significative des troubles du comportement mesurés avec l'Aberrant Behavior Checklist (ABC).
L'évolution du patient a été lente mais son état actuel est très positif, avec un réel changement d'humeur et une disparition des troubles du comportement. En effet, les scores ABC du patient montrent une nette amélioration. Il parle aussi plus spontanément et répond plus adéquatement aux questions, il compose des phrases pour parler de son état d'esprit et il ne montre plus de comportements auto- et hétéro-agressifs.
L'analyse de l'évolution de ce patient permet de mettre en évidence les processus thérapeutiques pouvant intervenir dans ce type d'intervention. En outre, nous décrivons plusieurs mécanismes de thérapie généralement impliqués dans la thérapie assistée par l'animal, où le thérapeute joue également bien sûr un rôle fondamental.
Article 2.2-18 |
Corresponding authors:
Article 3.1-18 |
Voici le point de vue d’un médecin avec plusieurs années d’expérience sur le terrain que ce soit comme médecin interniste général en milieu hospitalier ou dans un établissement socio-éducatif de la Suisse romande. Deux métiers différents qui s’occupent d’une même personne. L’auteur s’interroge sur le sujet et présente quelques points communs entre ces deux professions, cherchant ainsi à les réunir plutôt qu’à les distinguer. Espérant permettre ainsi une meilleure prise en charge de la personne en situation de handicap. Le fait de mieux comprendre la position de l’autre pour les différents intervenants devrait faciliter cette collaboration selon l’auteur. Si on poursuit cette réflexion, on pourrait surement l’appliquer aussi dans des contextes différents.
Article 3.2-18 |
Article 4-1-18 |
Message aux sceptiques, dubitatifs, perplexes et autres…
De background scientifique, j'aime argumenter, discuter, élaborer autour d'un sujet et souvent contredire à tour de bras, à tel point que l'on me l'a déjà reproché. J'aime ainsi jouer au scepticisme, dans l'idée d'aller toujours plus loin dans la connaissance. Je n'ai donc rien contre les sceptiques en général, du Québec ou d'ailleurs, ou contre ceux dont le cheval de bataille se résume à un sujet en particulier, sur lequel ils s'acharnent sans que l'on sache vraiment pourquoi... Ce qui est gênant par contre, c'est quand les critiques ne mènent nulle part et que les arguments manquent d'intelligence. Le résultat est d'autant plus énervant quand on connaît le sujet critiqué.
Ainsi, pratiquant en tant que psychologue psychothérapeute et zoothérapeute depuis près de 15 ans, ayant fait de la recherche et publié dans le domaine, je pense connaître mon sujet. Evidemment, chacun est libre d'émettre des doutes quant aux bienfaits de la zoothérapie ou de la présence animale de manière générale, ce n'est pas fait pour tout le monde… mais encore faut-il que les arguments tiennent la route... Et puis, pour je ne sais quelle raison, la manipulation du lecteur - avec des mots sophistiqués et des références bien choisies - m'énerve.
Le texte ici proposé présente donc ce qu'est réellement la zoothérapie, avec un exemple de pratique adaptée à une population en particulier, et en quoi les critiques manquent de fond. Pour moi, si le débat est possible, il demeure encore ouvert à l'apport d'arguments nous permettant un réel dialogue intelligent, pour que les grands esprits se rencontrent...
Article 4-2-18 |
Article 5-1-18 |
Cet article présente une situation clinique d'une jeune maman souffrant d'un handicap mental léger. Elle consulte après la naissance de son fils. L'enjeu est de présenter la prise en charge qui a été mise en place autour de l'enfant, mais aussi autour de la maman, séparée du papa. Un accompagnement pluridisciplinaire a été nécessaire et a permis à cette jeune femme de s'autonomiser et de vivre avec son enfant malgré le handicap mental léger. Au regard de la situation clinique, différents aspects théoriques et de réflexion autour de l'accès à la parentalité des personnes en situation de handicap mental sont présentés.
Un grand merci à Gregory Zecca pour la relecture, ainsi que les corrections qu'il a proposées pour la rédaction de cet article.
Article 5-2-18 |
Article 6.1.18 |
Le présent article propose les assises d’un modèle d’analyse et d’intervention spécialisé (MAIS) basé sur les données probantes en intervention précoce, visant à intègrer d’une façon harmonieuse les processus cliniques des milieux de réadaptation et le Modèle de Développement Humain – Processus de Production du Handicap, (MDH-PPH, Fougeyrollas, 2010). Ainsi, les principales bases théoriques de l’intervention précoce, un bref aperçu du MDH-PPH ainsi que les défis d’arrimage entre le MDH-PPH et l’intervention précoce seront abordés pour justifier le besoin d’un modèle d’analyse et d’intervention spécialisé tel que celui proposé. Ce dernier sera exposé en définissant ses origines, ses objectifs, ses composantes et sa finalité, soit : l’adoption d’un projet éducatif impliquant parents, enfants et intervenants provenant de diverses disciplines.Ainsi, l’utilisation d’un tel modèle permet à l’équipe interdisciplinaire, incluant les parents de l’enfant, d’identifier les buts globaux visés par l’intervention et les changements attendus sur les habitudes de vie de l’enfant de l’enfant pour ensuite déterminer les objectifs liés au développement de ses capacités dans chacune des sphères d’intervention. Ce modèle permet une meilleure compréhension des interrelations entre les forces et défis présentés par l’enfant au sein de chacune des sphères du développement. Il met également en lumière comment le profil particulier de l’enfant interagit avec les éléments sociaux et physiques de son environnement. Mots clés : Modèle, analyse, intervention précoce, processus de production du handicap, interdisciplinaire.
Article 6.2.18 |
Article 7-1-18 |
Cadre, activité et calme dans l’autisme sévère
L’autisme sévère est très difficilement différenciable de la déshabilité mentale sévère/profonde, car la triade autistique (difficulté dans la relation sociale et verbale, difficulté à anticiper et perceptions sensorielles anormales) est présente dans les deux situations. L’autisme sévère touche environs 0.1% de la population générale et nécessite des soins psycho-éducatifs très importants et un engagement humain et économique très onéreux.
Cette brève note a pour but de suggérer une possible – et relativement facile – solution aux situations dans lesquelles les personnes avec Déshabilité Intellectuelle et Autisme Sévères (DIAS) deviennent très difficilement gérables dans le cadre socio-éducationnel et sont donc amenées à vivre de longues hospitalisations en milieu psychiatrique.
C’est dans les situations de difficulté, quand la personne est en crise avec agitation, très grande anxiété et agressions envers soi-même et/ou les autres, situations bien connues des équipes socio-éducatives qui s’occupent de cette population, que la personne d’une part a besoin de se structurer dans une activité, mais d’autre part ne supporte pas la frustration de ne pas y réussir : c’est ici que la psychopédagogie en miroir prend toute sa valeur.
Article 7-2-18 |
Article 8-1-18 |
Une des caractéristiques prédominantes des enfants appartenant au spectre autistique est leur incapacité à se distinguer des autres. Il y a aussi des preuves que les dessins de formes humaines faits par les enfants autistes ont tendance à manquer de variété, peut-être parce qu'ils reflètent la façon inhabituelle avec laquelle ces enfants pensent et se rapportent aux autres gens. Sur la base de cette observation, nous avons émis l'hypothèse que les dessins d'enfants, au-delà de leurs capacités intellectuelles et artistiques générales, révèlent des caractéristiques sur leur conscience et leur conception d'eux-mêmes et des autres. Le but de la présente étude est d'enquêter pour savoir si l'incapacité des enfants autistes à se distinguer des autres apparaît dans leurs dessins d’humains, en dépendant aussi de leur capacité sociale et de leur expérience communicative. A cet effet, 12 enfants ont été recrutés, 6 avec ASD et 6 avec un développement typique, appariés par sexe, niveau mental et âge. Les deux groupes ont été invités à produire trois figures humaines (une pour représenter leur père, une pour leur mère et une troisième pour se représenter eux-mêmes). Puis on leur a demandé de dessiner une maison, la maison d'un parent ou d’un proche (grands-parents, amis, etc.) et enfin leur propre maison. Les dessins de l'humain et de la maison ont été notés en utilisant des procédures normalisées (McCarthy's Scale, 1972 et Lee et Hobson's Scale, 2006) pour évaluer l'exactitude, le détail et la complexité. Les résultats ont révélé que les figures humaines dessinées par des dizaines d'enfants atteints de TSA étaient légèrement inférieures, selon l’évaluation faite, à celles des enfants en développement, mais qu’il n'y avait pas de différences significatives dans les scores des dessins du groupe autiste. Comme on s’y attendait, il n'y avait pas de différences de score au sein du groupe autiste concernant les dessins des deux sexes, différemment du cas de leurs pairs TD.
Il est à mentionner que le manque de distinction des résultats n'était pas limité aux figures humaines, mais concernait aussi les dessins de maison des enfants autistes, bien que le score n’était que légèrement différent. Ce dernier résultat peut être affecté par le petit nombre des sujets de l’échantillon et, par conséquent, il est douteux et ne peut pas être généralisé.
Article 8-2-18 |