Titre 1-22
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1.Les trois petits cochons

Article 1-22
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Dans notre cabinet médical de 242 patients (file active au 1er janvier 2022) nous avons 28 patients (11.6%) présentant un syndrome d'Asperger et nous avons évalué depuis 2016 une cinquantaine de patients. Nous avons noté que ces patients présentent souvent des symptômes d’un Trouble Obsessif Compulsif (TOC) importants et d’un Trouble du Déficit de l’Attention avec ou sans Hyperactivité (TDAH). La présence de cette triade symptomatologique Asperger, TDAH et TOC auprès de plusieurs patients qui nous sont arrivés en consultation était frappante.

Pour rendre notre discours facilement compréhensible à l’aide d’une image bien connue, nous parlons des «trois petits cochons» : les trois petits cochons étant le syndrome d’Asperger, le TDAH et le TOC qui, selon notre expérience, avec une priorité différente selon les cas, sont néanmoins toujours présents en même temps. Pour éviter des formulations trop longues, nous allons définir la personne Porteuse du Triple Diagnostic comme personne PTD. L’expression «les trois petits cochons» vient du fait que les trois petits cochons sont toujours ensemble. Il devient donc d’une compréhension facile pour les patients ainsi que pour les collègues de nommer comme le trois petits cochons le Syndrome d’Asperger le TDAH et le TOC qui, force est de constater, sont présents toujours ensemble.

 
Mots clés: Syndrome d'Asperger ; Trouble Obsessif Compulsif ; Trouble du Déficit de l’Attention
 
Article 1 2-22
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Giuliana Galli Carminati1 , Federico Carminati2, Gregory Zecca3, Carmen Zecca-Tagan4

1 MD, PhD, psychiatre psychothérapeute FMH, Professeur adjoint à l’Université de Séoul (Hôpital de Bundang), membre de l’Institut de Psychanalyse Charles Baudouin, fondatrice et didacticienne de la Société Internationale de Psychanalyse Multidisciplinaire, ancienne Privat-Docent et chargée de cours à l’Université de Genève.

2 Physicien, membre de l’Institut de Psychanalyse Charles Baudouin, didacticien de la Société Internationale de Psychanalyse Multidisciplinaire.

Psychologue spécialiste en psychothérapie FSP ; hypnothérapeute SHYPS ; chargé de cours vacataire, Haute École de Travail et de la Santé de Lausanne (HETSL); membre du Centre de Recherche en Psychologie du Conseil et de l'Orientation (CePCO) et membre associé du Cognitive and Affective Regulation Laboratory (CARLA), Institut de Psychologie, Université de Lausanne.

4 Psychologue spécialiste en psychothérapie FSP.
 

 324 KO
Langue: Français
 
Titre 2-22
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2. Perspectives post-pandémiques dans le domaine des soins sociaux. Vers la fin de la médecine ?

Article 2-22
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Depuis deux ans, le débat sur les établissements d'hébergement pour personnes âgées en situation de handicap (EHPAD) est de nouveau d'actualité, suite à la pandémie qui a mis en évidence ses limites structurelles. Il convient toutefois de réfléchir au problème de la réforme de ces institutions en tenant compte de la dimension clinique et psychosociale des usagers, qui évolue constamment grâce aux progrès de la médecine. Dans le cas contraire, les changements seraient technocratiques et détachés des besoins des usagers et de leurs familles.

Il dibattito sulle istituzioni residenziali per anziani disabili (RSA) è ridivenuto attuale, nel corso degli ultimi due anni, a seguito delle note vicende pandemiche, che ne hanno messo in evidenza i limiti strutturali. Tuttavia, bisogna tenere presente che mettere a tema la problematica di una riforma di tali istituzioni prescindendo o comunque subordinando a essa la dimensione clinica e psicosociale degli utenti, in costante evoluzione grazie ai progressi della medicina, rischia di generare cambiamenti tecnocratici sostanzialmente avulsi dai bisogni degli utenti e delle loro famiglie.

Mots clés: Ehpad, qualité des soins de santé, handicap, évaluation
 
Article 2 2-22
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Dr. Ennio Cocco
Psychiatre
Hôpital Dufresne Sommeiller
La Tour (France)

 214 KO
Langue: Anglais
 
Titre 3-22
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3. Représentations de professionnels et de parents concernant l'inclusion sociale d'adultes présentant une déficience intellectuelle sur base d’une approche écologique

Article 3-22
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Malgré la littérature abondante et les volontés politiques en matière d'inclusion sociale des personnes qui présentent une déficience intellectuelle (DI), les connaissances de l’inclusion sociale ainsi que les moyens concrets de déployer des pratiques inclusives restent peu opérationnels pour les professionnels et les parents. La mise en place de pratiques inclusives efficaces nécessite de développer une approche écologique. Dans ce contexte, un modèle de référence existe (Simplican et al., 2015) et distingue différentes voies écologiques, au niveau individuel, interpersonnel, organisationnel, sociétal et socio-politique, qui peuvent influencer l’inclusion sociale des personnes avec DI. La présente étude a pour but d'interroger les connaissances et pratiques en termes d'inclusion sociale d'adultes avec DI. Pour ce faire, 52 entretiens semi-directifs ont été conduits auprès de professionnels et de parents pour être ensuite soumis à une analyse thématique déductive basée sur les voies écologiques du modèle de Simplican et al. (2015). Les résultats montrent que, globalement, chaque voie écologique du modèle est considérée, tant par les professionnels que les parents, comme influençant positivement ou négativement les possibilités d’inclusion sociale. Par ordre d’importance attribué par les deux échantillons, il s’agit des voies sociétales, organisationnelles, individuelles, interpersonnelles et socio-politiques.

Mots clés: inclusion sociale, déficience intellectuelle, modèle écologique
 
Article 3 2-22
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Auteurs : Elise Batselé1, Valentine Malou1, Marine Ballé2, Hursula Mengue Topio2, Marie-Claire Haelewyck1, & Romina Rinaldi1
 
Affiliations ; 1 Service d’Orthopédagogie Clinique, Université de Mons, 18 Place du Parc, 7000 Mons, Belgique. 
2 Unité de Recherche en Psychologie : Interactions, Temps, Emotions, Cognition, Université de Lille, Domaine du Pont de Bois, Rue du Barreau, 59650 Villeneuve d’Ascq, France.

Adresses e-mails :
E. Batselé : elise.batsele@umons.ac.be
V. Malou : valentine.malou@umons.ac.be
M. Ballé : balle_marine@yahoo.fr
H. Mengue Topio : hursula.mengue-topio@univ-lille.fr
M.-C. Haelewyck : marie-claire.haelewyck@umons.ac.be
R. Rinaldi : romina.rinaldi@umons.ac.be
 
 274 KO
Langue: Français
 
Titre 4-22
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4. Une zoothérapeute en vadrouille

Article 4-22
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Face à un patient présentant un trouble neurodéveloppemental, quel est le rôle de l'animal dans un contexte de psychothérapie assistée par l'animal ?

Faisant partie de notre vie depuis toujours, l’animal nous rappelle notre relation à la nature, salutaire et indispensable. Les bienfaits issus de la relation homme-animal de compagnie sont ainsi aujourd’hui incontestables et il est évident que ce-dernier remplit plusieurs rôles, bénéfiques à divers niveaux, et cela autant en intervention que dans la vie de tous les jours. Zoothérapeute au sein d’une unité spécialisée dans le handicap intellectuel et l’autisme depuis bientôt 20 ans, ma pratique m’a amenée à bien connaître cette population. La plupart du temps les patients venaient à moi mais aujourd’hui je me déplace davantage sur leur lieu de vie. Dans un contexte de psychothérapie assistée par l'animal , le rôle du psychothérapeute, qui demeure primordial, consiste surtout à savoir comment présenter l’animal au patient et quel rôle lui faire jouer suivant l’objectif de la psychothérapie, le patient et son diagnostic. Nous allons donc examiner le rôle de l’animal et comment il influence les attitudes du thérapeute face à des patients avec un trouble neurodéveloppemental, c’est-à-dire un trouble du développement intellectuel, du spectre de l’autisme ou de déficit de l’attention. Ce récapitulatif du rôle de l’animal en zoothérapie, considérée comme un système thérapeutique, m’amène à proposer une nouvelle façon de concevoir la psychothérapie assistée par l’animal, comme étant une thérapie centrée sur le système.

Mots clés: Zoothérapie, psychothérapie assistée par l'animal, troubles neurodéveloppementaux, rôle  de l'animal, relation homme-animal
 
Article 4 2-22
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Rachel Lehotkay, MA, PhD
 
Docteure en psychologie, spécialiste en psychothérapie FSP et zoothérapeute certifiée ASZ
Présidente de l’Association Suisse de Zoothérapie (ASZ) et de la Société pour la Recherche & l’Education en Relation Homme-Animal (SHARRE)
Membre de la Fédération Suisse des Psychologues (FSP) et de l’Association Genevoise des Psychologues (AGPsy)
Membre de la commission scientifique de la Fondation pour la Recherche en faveur des personnes avec Handicap (FRH)
 
 284 KO
Langue: Français
 
Titre 5-22
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5. De l'errance diagnostique au soulagement de se retrouver entre Asperger

Article 5-22
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Les patients qui viennent nous consulter ont souvent deux types de profil. Certains ont entendu parler du syndrome d'Asperger et se retrouvent dans la description trouvée sur Internet, dans un livre, un reportage ou un témoignage. D'autres sont envoyés par leur réseau de soin qui se demande si ce diagnostic pourrait correspondre.

Les patients relatent éponger de longs suivis tout en explorant diverses pistes. Cependant, les diagnostics posés ne couvraient pas l'entièreté des difficultés ou souffrances perçues par les patients (Zecca, et al., 2021 ; Galli Carminati, et al, 2022). D'ailleurs, la majorité de notre patientèle pour une évaluation dépasse l'âge de la trentaine et présente un parcours semé d'embûches. Beaucoup de personnes viennent consulter pour trouver des réponses à ce sentiment de bizarrerie, de décalage avec les autres et la société. Dès que nous commençons l'entretien d'anamnèse, ils peuvent faire part de leurs réflexions et leurs pensées à un professionnel qui comprend ce qu'ils vivent de par notre spécialisation. C'est alors à la fois un mélange de soulagement, de questionnements sur leur fonctionnement nouvellement dévoilé et parfois même d'angoisses que les patients peuvent partager avec nous.

Vient ensuite le moment du groupe, une fois le malaise de la nouveauté surmonté, il y a une fluidité du partage avec des paires qui pensent ou fonctionnent comme eux, et avec qui il est facile de s'exprimer sans employer mille mots. Ils peuvent enlever le masque social et faire part de leur vécu, arrêter de se forcer à respecter tous les codes sociaux pour être « normaux ». Quel soulagement de se retrouver entre Asperger !

Mots clés: TSA, groupe de parole, errance thérapeutique, diagnostic et prise en soins, groupe thérapeutique adapté
 
Article 5 2-22
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Carmen Tagan
Psychologue spécialiste en psychothérapie FSP
Psychothérapeute reconnue au niveau fédéral
Cabinet de Diagnostic et Soins - Geneve


Céline Ronchietto 
Psychologue FSP

Cabinet de Diagnostic et Soins - Geneve

 
 
 
 328 KO
Langue: Français
 
Titre 6-22
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6. La thérapie par le jeu: Une approche créative de la thérapie comportementale chez les enfants présentant une déshabilité intellectuelle

Article 6-22
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La thérapie par le jeu vise à aider les enfants ayant une déficience intellectuelle avec des problèmes de comportement. L’échantillon de la présente étude était composé de 28 enfants ayant une déficience intellectuelle et étant diagnostiqués avec des problèmes de comportement importants. Les enfants ont été choisis dans le district de Vizianagaram de l’Andhra Pradesh. Les problèmes de comportement chez les enfants déficients intellectuels avaient été diagnostiqués par la check-list ABC-C (Aberrant Behavior Checklist) développée et standardisée par Aman et traduite en telugu par MVR. Raju, Lehotkay R, Saraswathi Devi T et Giuliana Galli Carminati pour cette étude (Lehotkay et al, 2014). L’intervention thérapeutique par le jeu a été menée à l’aide de jeux vidéo assistés par ordinateur, de jeux et de sports d’intérieur et d’extérieur.

La recherche a été effectuée avec un échantillon de 28 participants, avec un pré-test et un post-test et elle s’est concentrée sur l’évaluation de l’efficacité de l’intervention psychologique développée. Les résultats ont permis d’observer une différence significative entre les mesures pré-test et post-test concernant l’application de la thérapie par le jeu comme intervention pour les enfants présentant une déficience intellectuelle en considérant les problèmes de comportement, principalement : l’irritabilité, la léthargie, les stéréotypies et l’hyperactivité.

Mots clés: Thérapie par le jeu, problèmes de comportement, jeux vidéo assistés par ordinateur, irritabilité
 
Article 6 2-22
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J. Luciana Sandhya Rani
Assistant Professor, Department of Education, Dr. B.R. Ambedkar University, Srikakulam

M. Vijaya Rama Raju
Senior Professor and Head of the Department, Department of Psychology, Andhra University, Visakhapatnam. Email: mvrrajuau@gmail.com
 
 
 301 KO
Langue: Anglais
 
Titre 7-22
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7. Les cas complexes…vous avez dit complexes ?

Article 7-22
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Un regard historique et sociologique

En réalité, la complexité est partout; nous vivons dans un monde de plus en plus complexe. C’est la réalité.

Or les connaissances sont séparées et contingentées en disciplines. Les savoirs sont dispensés en compartiments bien étanches.

Si, pour Aristote, la science ne faisait qu’un grand sujet, il a admis trois grandes classes de sciences : poétiques, pratiques et spéculatives. Après lui, nous avons peu d’autres visions proposées. Mais depuis les Lumières, on a pu assister à une accélération des classifications et classements dans tous les domaines.

Si on peut certainement justifier cette pratique par des motifs rationnels, on constate cependant qu’elle induit une société de spécialistes de plus en plus pointus et de moins en moins en lien avec la réalité humaine.

Comment dès lors aborder, aider, soigner ces « cas complexes », sortes d’OVNI dans un monde de spécialités soigneusement cloisonnées ?

Mots clés: Gestion du handicap, travail de réseau
 
Article 7 2-22
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Maryse Hendrix

Formation:en criminologie, psychologie des groupes et analyse transgénérationnelle.

Formatrice ASTRAG ASsociation TRavail Groupal thérapeutique et Social.

Expérience croisée des secteurs enseignement, aide à la jeunesse, handicap et santé mentale.

Approche globale et holistique des situations individuelles ou de groupe.

 

 
 
 
 .340 KO
Langue: Français
 
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