Message aux sceptiques, dubitatifs, perplexes et autres…
De background scientifique, j'aime argumenter, discuter, élaborer autour d'un sujet et souvent contredire à tour de bras, à tel point que l'on me l'a déjà reproché. J'aime ainsi jouer au scepticisme, dans l'idée d'aller toujours plus loin dans la connaissance. Je n'ai donc rien contre les sceptiques en général, du Québec ou d'ailleurs, ou contre ceux dont le cheval de bataille se résume à un sujet en particulier, sur lequel ils s'acharnent sans que l'on sache vraiment pourquoi... Ce qui est gênant par contre, c'est quand les critiques ne mènent nulle part et que les arguments manquent d'intelligence. Le résultat est d'autant plus énervant quand on connaît le sujet critiqué.
Ainsi, pratiquant en tant que psychologue psychothérapeute et zoothérapeute depuis près de 15 ans, ayant fait de la recherche et publié dans le domaine, je pense connaître mon sujet. Evidemment, chacun est libre d'émettre des doutes quant aux bienfaits de la zoothérapie ou de la présence animale de manière générale, ce n'est pas fait pour tout le monde… mais encore faut-il que les arguments tiennent la route... Et puis, pour je ne sais quelle raison, la manipulation du lecteur - avec des mots sophistiqués et des références bien choisies - m'énerve.
Le texte ici proposé présente donc ce qu'est réellement la zoothérapie, avec un exemple de pratique adaptée à une population en particulier, et en quoi les critiques manquent de fond. Pour moi, si le débat est possible, il demeure encore ouvert à l'apport d'arguments nous permettant un réel dialogue intelligent, pour que les grands esprits se rencontrent...
Mots clés: Zoothérapie, interventions assistées par l'animal, controverses, psychothérapie, autisme, handicap intellectuel