Article 1-25 |
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L’ABC est un outil d’évaluation comportementale validé scientifiquement depuis 1985, développé pour détecter les comportements problématiques chez les personnes avec DI. Il se compose de 58 items regroupés en cinq dimensions :
F1 : Irritabilité, agitation
F2 : Retrait social
F3 : Comportements stéréotypés
F4 : Hyperactivité et non-compliance
F5 : Langage inapproprié
Chaque item est noté de 0 (aucun problème) à 3 (problème très important) par un proxy – un proche ou un professionnel en contact quotidien avec la personne évaluée. L'évaluation porte sur les comportements observés au cours de la semaine précédant la passation.
L’outil ne nécessite ni la présence de la personne évaluée, ni de lourdes compétences techniques. Il peut être administré en 10 à 20 minutes et sa facilité d’utilisation le rend accessible même à un personnel peu ou non qualifié, à condition de bénéficier d’une formation de base.
Article 1 2-25 |
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Giuliana Galli Carminati
MD, PhDs, psychiatre psychothérapeute FMH, Professeur adjoint à l’Université de Séoul (Hôpital de Bundang), membre de l’Institut de Psychanalyse Charles Baudouin, fondatrice et didacticienne de la Société Internationale de Psychanalyse Multidisciplinaire (SIPsyM), ancienne Privat-Docent et chargée de cours à l’Université de Genève.
Federico Carminati
Physicien, PhD, membre de l'institut de Psychanalyse Charles Baudoin, fondateur et didacticien de la Société Internationale de Psychanalyse Multidisciplinaire (SIPsyM).
Annie Lufungula
MD, psychiatre, psychothérapeute FMH.
Article 2-25 |
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Cet article réexamine les relations entre le traumatisme, le refoulement, la forclusion et les troubles neurodéveloppementaux dans une perspective longitudinale. Nous proposons que les échecs de symbolisation, un concept central dans la métapsychologie freudienne et lacanienne, puissent provenir de vulnérabilités neurophysiologiques sous-jacentes plutôt que de conflits purement psychiques. En utilisant une version modifiée du modèle septénaire de Baudouin, nous explorons comment les perturbations développementales peuvent altérer la structuration psychique à différents stades, en particulier par l'échec de l'introduction du troisième élément. Trois vignettes cliniques illustrent comment les résultats des traumatismes peuvent diverger en fonction des substrats neurodéveloppementaux. Nous soutenons que l'intégration des prédispositions organiques dans les modèles psychanalytiques peut informer des approches diagnostiques et thérapeutiques plus ciblées.
Article 2 2-25 |
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Giuliana Galli Carminati
MD, PhDs, psychiatre psychothérapeute FMH, Professeur adjoint à l’Université de Séoul (Hôpital de Bundang), membre de l’Institut de Psychanalyse Charles Baudouin, fondatrice et didacticienne de la Société Internationale de Psychanalyse Multidisciplinaire (SIPsyM), ancienne Privat-Docent et chargée de cours à l’Université de Genève.
Federico Carminati
Physicien, PhD, membre de l'institut de Psychanalyse Charles Baudoin, fondateur et didacticien de la Société Internationale de Psychanalyse Multidisciplinaire (SIPsyM).
743 KO
Langue: Français
Cet article est apparu sur les cahiers de la SIPsyM:
Galli Carminati G., Carminati F. (2025). Forclusion et Refoulement : Le rôle de l'organicité dans le trauma, Les Cahiers de la SIPsyM N.60. http://www.sipsym.com/index.php/les-cahiers-de-la-sipsym#ca057
Article 3-25 |
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La métaphore a sa place en art-thérapie, elle aide les personnes en situation de handicap à comprendre une situation difficile. Elle nous donne des pistes pour sortir de celle-ci en utilisant des processus créatifs, comme le dessin à la craie. C'est une issue de secours pour débloquer nos souffrances.
L'art-thérapie est une approche thérapeutique spécialement utile pour les personnes en situation de handicap sensoriel, moteur ou mental. L'utilisation des formes d'art aide et soutient la personne en la décentrant de son handicap et de ses difficultés en la mettant dans une dimension différente du quotidien où elle peut évoluer en liberté en « oubliant » ses limitations.
Dans un monde dans lequel tout va trop vite, comme un train qui roule à grande vitesse. Dans un monde envahi par les réseaux sociaux où l'humain doit trouver sa place. Une place sans un être parfait, cet homme qui doit dans son soi, avec son image, avec ses émotions et ses ressentis, trouver sa place. Comme l'art-thérapie trouve sa place dans ce monde qui va trop vite, je me répète, mais tout devient une répétition. Les informations sont des répétitions, nos journées de travail deviennent des répétitions.
Article 4-25 |
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Travailler avec une personne atteinte de trouble de la personnalité borderline, c’est entrer dans une relation chargée d’émotions, de tensions, mais aussi de vérités profondes.
Les personnes concernées vivent des montagnes russes émotionnelles : hypersensibles, elles passent en un instant de l’attachement à l’explosion, de l’amour exalté à la colère dévastatrice. Elles recherchent désespérément l’amour tout en adoptant des comportements qui provoquent le rejet qu’elles redoutent tant. Le cercle de la souffrance se referme souvent de manière dramatique.
Dans les foyers, les éducateurs sont en première ligne. Ils doivent construire, lentement, un lien de confiance avec des personnes fréquemment en déni de leurs troubles et peu autonomes. Mais au-delà du cadre éducatif, c’est tout un théâtre inconscient qui se met en scène.
Transfert et contre-transfert : comme en psychanalyse, les résidents projettent leurs blessures anciennes sur l’éducateur, qui, à son tour, réagit parfois en résonance avec ses propres fragilités. Le « syndrome du sauveur » : vouloir réparer l’autre à tout prix, souvent pour apaiser ses propres manques.
Les conflits sont inévitables. Les règles deviennent des champs de bataille émotionnels, et chaque transgression peut faire émerger colère, sentiment d’injustice ou culpabilité chez l’éducateur. Les agressions verbales, occasionnellement violentes, touchent là où ça fait mal, révélant des blessures enfouies.
Ce travail exige plus qu’une formation : il demande un haut degré de conscience de soi, de supervision collective, et de temps en temps même une thérapie personnelle. Parce que derrière chaque crise se cache un appel à l’aide. Et derrière chaque réaction éducative, une histoire personnelle.
Travailler avec une personne borderline, c’est faire face à elle, mais aussi à soi.
Article 4 2-25 |
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Dorota Hladny-Diouf
Master en pédagogie spécialisée avec spécialisation - réinsertion sociale, de l'université de Gdansk, Pologne; Post grade DEA en „Sociétés et systèmes éducatifs" de l'université de Genève; Ancienne formatrice à l'Ortra et ancienne animatrice de voile dans le domaine handicap - coach sportive de Special Olympics.
Article 5-25 |
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Ce travail a été effectué en tant qu’étudiante à l’Université de Lausanne (UNIL), sous la direction de la Dre. Gloria Repond.
Ce mémoire explore les facteurs cliniques, diagnostiques et sociaux qui participent au sous-diagnostic de l’autisme chez les femmes sans déficience intellectuelle. À travers une revue de littérature, il met en lumière les spécificités du phénotype féminin, souvent marqué par des stratégies actives de camouflage social, des intérêts perçus comme plus conformes aux normes, une forte motivation relationnelle, ainsi qu’une présentation intériorisée du trouble.
Ces caractéristiques, bien que typiques du TSA féminin, restent peu identifiées par les outils diagnostics standards, historiquement construits à partir de profils masculins. Cette invisibilisation clinique conduit fréquemment à des diagnostics secondaires, tels que des troubles anxieux, dépressifs ou du comportement alimentaire, retardant l’accès à un accompagnement adapté.
Le mémoire souligne également les limites théoriques et méthodologiques des modèles actuels pour appréhender les formes moins typiques de l’autisme.
En s’appuyant sur des données cliniques et sociologiques, ce travail plaide pour une évaluation plus sensible aux dimensions genrées et intersectionnelles du TSA. Il formule des recommandations concrètes : réviser les critères diagnostiques, intégrer le vécu subjectif, adapter les outils d’évaluation, et sensibiliser les professionnel.les à ces profils encore largement méconnus.
Mots clés: Autisme féminin, sous-diagnostic TSA, camouflage autistique, phénotype autistique féminin, diagnostic différencié autisme
Article 6-25 |
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Ce travail a été effectué en tant qu’étudiante à l’Université de Lausanne (UNIL), sous la direction de la Dre. Gloria Repond.
Cette seconde partie s’inscrit dans la continuité d’une première revue consacrée aux spécificités du phénotype féminin de l’autisme sans déficience intellectuelle. Elle s’intéresse aux conséquences du sous-diagnostic sur les plans psychique, social et institutionnel, ainsi qu’aux perspectives cliniques et théoriques qui en découlent. Elle vise à compléter l’analyse en abordant les impacts concrets sur les femmes concernées, tout en identifiant les leviers pour une meilleure reconnaissance.