Réflexions libres autour de la question de la douleur pour une population présentant une Déshabilité Intellectuelle et/ou un Trouble du Spectre de l’Autisme (TSA)
Tant qu'on a mal on est vivant ! Ça c'est le côté positif de la douleur, qui fait donc partie intégrante de la vie de tous les êtres vivants, animaux du moins. Elle est pourtant très différemment vécue par chaque créature, et chez les êtres humains, la possibilité d'en parler est aussi importante que la douleur elle-même. C'est en effet en la communiquant que l'on peut obtenir de l'aide et éventuellement un soulagement, physique et/ou psychologique. Pour les personnes qui ont des difficultés de verbalisation, parce qu'elles n'ont pas encore le langage ou parce qu'il est peu développé, la douleur peut être encore plus grande car il n'y a aucun soulagement possible. On souffre alors en silence… mais on se révolte quand même et l'on peut alors devenir agressif. C'est le cas de tous d'ailleurs, mais c'est encore plus souvent observé chez les personnes présentant une déshabilité intellectuelle et/ou un trouble du spectre de l’autisme, pour lesquelles la compréhension de ce qu'ils ressentent et de la probabilité d'un possible soulagement est parfois difficile. La douleur de vivre peut alors toucher tout le monde… en espérant que cela ne dure qu'un moment.
Mots clés: Déshabilité intellectuelle ; autisme ; douleur ; souffrance ; addiction ; bonheur